Soi, l'autre et le monde

Soi, l'autre et le monde


Résumé

L’auteur de Sagesse et Vanité nous propose une réflexion et des pistes utiles à stimuler ou à renforcer notre propre motricité de pensée et d’action. S’inscrivant dans le cadre d’une évolution de l’éthique du rapport à soi, à l’autre et au monde, les 473 pensées et aphorismes qui composent cet ouvrage sont autant d’invitations à entreprendre un de ces voyages combatifs et incomplaisants dont on revient plus libre et plus enclin à supprimer ou à réduire la distance qui sépare le paraître de l’être.

Chapitres

Changer - Itinéraire de changement - Conscience et connaissance de soi - Apprentissage de soi -Paraître - Être - Sagesse, désir et ascétisme - Peser sur le monde - Souveraineté intérieure - Liberté, aliénation et captivité - Faiblesse de l'autorité - Gouvernants et gouvernés - Violence, guerre et paix - Richesse et pauvreté - Argent et patrimoine - Corps - Naître - Enfance - Couple - Vivre et mourir - Souffrir et construire - Penser et agir - Puissance paradoxale - Réussir et échouer -Recentrage et méthode - L’animal et l’humain - Écologie - Religion, Dieu et divin

Détails

Publication : mars 2018Éditeur : Silabre éditions

SBN : 978-2-9552832-1-9

Nombre de pages : 434

19 €

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Quelques extraits...

" Si l’amour à un langage, c’est sans doute celui de la totalité. Oui, car l’amour procède de la synthèse de l’unité et de la pluralité, il offre aux facultés sensorielles et spirituelles une inépuisable ressource de créativité et d’expressivité de l’élan de vie, en un mot, il constitue, à bien des égards, tout à la fois un moyen et une fin."
Langage de la totalité, n° 314, Chap. Couple (naissance, vie et mort).
" L’autre n’est pas qu’autrui, l’arbre n’est pas qu’un arbre, l’environnement n’est pas non plus que l’environnement ; ce sont là autant d’extensions subtiles de soi, autant d’interpénétrations d’énergies bâtisseuses de l’étant et du devenir individuel et universel. "
L’être étendu (2), n°68, Chap. Conscience et connaissance de soi.
" On n’atteint aucun sommet et on ne s’élève guère en soi-même en n’empruntant que des itinéraires plats et en se décourageant à la seule vue d’un chemin rocailleux ou inhabituel. "
Sommet et itinéraire, n°53, Chap. Itinéraire de changement.
"Quelquefois, ce sont les connaissances que l’on a acquises et les certitudes que l’on a forgées qui nous enferment dans l’ignorance de bien des dimensions de soi et du monde. En nombre de circonstances, il est donc très utile de savoir désapprendre pour mieux connaître et de savoir douter pour mieux sentir."
Désapprendre pour mieux connaître, n° 98, Chap. Apprentissage de soi.

" Vivons chaque jour en nous inspirant autant que possible de ce qu’il y a en nous de plus grand, de plus joyeux, de plus libre, de moins préjudiciable pour autrui et pour soi, et nous aurons fait le plus noble de nos devoirs. "
Faire son devoir, n° 399, Chap. Penser et agir.
" Parfois, bien que cela semble paradoxal, la réussite consiste seulement à échouer, ou pour mieux dire, elle consiste à mener à bien un processus d’échec. Ainsi, échouer, par exemple, dans ses entreprises ou dans sa vie amoureuse peut être une façon de réaf­firmer périodiquement, par une fidélité à certains schémas de pensée et d’action, la définition néga­tive que l’on a de soi-même et qui, bien souvent, est née des appréciations et des jugements négatifs reçus durant l’enfance. En détournant la célèbre formule de Descartes, on pourrait donc valablement dire, concernant les personnes enfermées dans ce processus de réussite négative : j’échoue donc je suis. Autrement dit : j’ai besoin de réussir à échouer pour être. "
Processus de réussite négative, n° 420, Chap. Réussir et échouer

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